La Neige à l'Envers (ou bribànunuches)

Mince, c'est vrai ça!
Quel temps perdu à se faire tartir notre vie si courte! Quel temps perdu à se regarder et s'analyser souffrir les aléas méchants de soi et des autres. Le pourquoi de comment du quand et des si...
Dieu ou Machin... quel temps perdu! Quel sacrilège!!!
Bon c'est vrai, un peu de douleur, y en faut pour te faire exploser l'allégresse au retour de la légèreté simple.

Oh je sais bien... je peux pas savoir, moi, j'ai jamais souffert le fer dans la chair, la chaire, la chère, le cher.

Ben qu'est-ce qu'on en sait, en fait?

Presque on le reprocherait aux gens de ne pas souffrir ou au moins de ne pas le montrer, de ne pas l'étaler en grosse couches de beurre bien gras au dessus de la confiture de griottes!
Les gens qui chialent en permanence, ça me gonfle. Vrai!
J'suis pas compative, voilà ma gloi-a-a-a-re!
Y a des douleurs extrêmes, oui, je sais. Perdre un petit, un papa, un frérot, la faim dans le monde, la fin dans le monde... oui! des petits bouts de soi qu'on a l'impression que les gens ne peuvent que s'arracher et laisser sur l'autel d'un passé si si tellement merveiiiiiiilleux et revenir sans cesse y déposer une gerbe!
Ca fait mal, si mal. C'est vrai. Je me le sais. Mais la douleur comme les larmes, quand elles roulent leurs rocailles incessantes dans la rivière de la vie si courte, c'est indécent, c'est impudique, c'est destructeur de soi et des collatéraux, c'est du temps tant perdu, c'est des remords à accumuler-bien fait-pour-ta-gueule quand on te surprendra à te refiler l'extrême-ponction!
"Quoi-ce? Déjà? mais... mais... j'ai pas eu le temps de vécu-re, moi encore, j'avais tellement, tellement à sous-frire, plein de devoir de me faire chier la vie sans "calor la vida"... "c'est pô juste, j'ai pô eu le temps"!!!

Bon, c'est pas pour dire mais vrai quoi, c'est mieux de le dire!
La neige à l'envers, ben oui, Alli bas si lourd dans ton avion qui n'existe pas, c'est aussi la graine de pissenlit sur laquelle tu te poses quand elle s'envole pour goûter l'aventure du re-voyage, pour pas en perdre une miette de miel à butiner en ressassant stérilement les prémices de l'aterrissage surement fatal...
Quand ça crashe, ça crashe. Pas la peine de cracher toute sa vie pour ça!
Cavalcader des bouts d'allégresse, cliqueter les cailloux qui roulent, varapper l'a-ventura, parapenter l'alli-zée,
chutelibrer le doux-danger-dans-joli-jeu, re-cueillir la prime-verte entre deux devoirs gris de souffrance, entracter les scènes 36 de l'acte N + l'infini, de délirades dans les coulisses du côté jardin... tout ça tout ça...

Mince... Y a pas de temps à perdre! Y aura toujours encore des pétales de cerisiers au dessus des tsunamis!

Y aura toujours encore des pétales de cerisiers au dessus des tsunamis!

Et heureusement que oui ,petit caillou !

Depuis Coluche parrait qu'on joue le temps des cerises avec des gants de boxes...

Mais c'est pas grave, Next, pas vrai?

Ben oui entre virtifier les retombées radioactives qui nous brulent les tripes 'la nuit quand on y' r'pense et qu'on a fait relache rayon Valium chez le dealer d'état estampillé croix verte et aller remuer le fut pour que la doulouer nous fasse sentir qu'on est vivant, qu'on est martyre, qu'on a une cause, un devoir de mamoire un à cause pour repondre facilement aux pourquoi, y'a un univers d'écart!
Y'en a qui vont se croix bleutiser pour remuer leur coulpe. Je m'apelle Bob, Bonjour bob. Et j'ai été mauvais, rha si vous saviez. Relent de contrition Paulinienne . Lion, je n'abreuverai plus ta fosse.
Y'en a qui vont se croix rougir pour ne pas rougir de honte devant le bourguignon. On enverra des fleurs avec un Mot à tante Lucette, celel qui s'est pas fait la belle de l'hospice pour cause de femur friable,avec une petite carte fermée d'un macaron WWF
La putain de cause des victimes,celel qui justifie cette ignominie imbécile qu'est la loi du Tallion
Ho t'es en fauteuil roulant mon pov' pépére...comme ca doit être douloureux. Comme j'ai honte de ne pas culpabiliser d'aller twister pendant que tu croules à la buvette, avec ton cathétaire en guise de canette...
Mais comme je vais me sentir bien en poussant devant la foulle béate d'admiration de ta dignité dans ton regard un peu félé, en passant devant la haie de donneurs d'organes et de leçons.
J'aurai fait mon devoir de reconnaissance, posé mon tribut ,ma mane larmoyante engagée aux pieds de l'hotel des roulettes. Mais je repartira avec 4 grammes dans chaque oueil ,parce que faut pas deconner, le picrate est presque integré au patrimoine de l'unesco,non?
J'repartira faire d'autres piétons à roulettes
parce que c'est pas moi qui suis cause de tout cela, c'est les autres, n'est ce pas
Moi si on m'demandais, j'boirais pas mais c'est pas poli d'refuser une lichette

La memoire, le truc ou on christalise les regrets au lieu d'y placer les comptes de faits en analyse.
le petit bout d'immortalité qu'on s'arroge en déifiant les chers disparus...Les morts sont tous de braves types, pas vrai tonton?

Mais comment peut o ne pas être toucé, ému par la détresse sans être un 'bot?

Et si cette emotion ,bon sang, on la canalisait un poil
juste pour essayer de non pas s'en servir comem reférent permettant de mesurer la chance que l'on a, de valoriser notre sensiblerie,mais pour se motiver quand c'est bien chiant de se contraindre le plaisir pour pas le bouffer sur le dos de l'autre

Non pas au placard les blessures
vitrifiées,non cachées, mais stérilisées afin qu'elles ne suppurent pas le pu du passé jusque dans le present pour gagnrener l'avenir.

YAKA FOKON....vrai con?

Les victimes existent
et c'est attristant
mais chialer ne les guerira pas et n'endiguera pas les serial killers qui font de la reproduction de comportements mutilatoires.
Les victimes on leur doit déja de ne pas les concidérer sous leur seule identité de victime, identitié utile mais frisant l'utilitarisme
et on leur doit d'ouevrer poru que plus jamais ça

Ouais je gache mon temps a remuer des choses obsolétes parfois...
Mais quand les rescapés de la shoha organisent des déportations,on peut s'interroger sur la pertinance des murs du souvenir, non?

Racheter, indemniser
oueil pou oueil motte pour motte
boulier boulet de comptable imbécile!

On raccomode pas les yeux crevés!
On regade le borgne comme son frere ni plus ni moins et surtout, on refléchit avant de sortir le couteau!

la compasion dans tout ça....ben next aussi, je crois!

Le temps et la memoire, c'est pas que du droit et du devoir
c'est aussi une lente et magnifique errosion,qui rends les flocons d'hiers autres, les fait continuer à vivre parce qu'ils évoluent, dans la dimension de l'imaginaire, en évitant d'être figés. Oui vitrifier pour temoigner certe,mais en admettant qu'a l'echelel atomique ,justement la dualité d'état est factuelle
vitrifier en laissant sous la résine se désagreger et se recombiner les particules
en laissant le couer reactifs de ces vies d'hiers palpiter au rythme des confusions, des oublis, des précisions
des ajouts que l'on y fait pour combler les vides.
La vérité c'est pas si important. ce qui compte c'est le mouvement!

J'aime bien mes feux follets, ardents au fond de mes puits memoriels.
Never forget never regret.








Zou j'repars dans ma barcarole flottouiller à l'ombre des cerisiers roses et pommiers blancs. Si jamais je croise une Ondine, une vraie, je plonge!

Go!
Laisse voluptuer sans les bouées cancanards!

Et l'Alli, sans la lie, dans le lit de l'eau, sans tralala à Lali s'enlia

splash!!!!!

Entre comic strip et crique intemporelle j'hésite

Que d'eau que d'ose, quelle dose is over the rainbows?

I believe you can fly...


Abîmes intimes
Sublimes,
Abysses propices
Délices...

Sombrer.... Sombrer enfin sans rien maudire
Dans la douce torpeur des langueurs infinies.
Ne plus lutter, laisser le vent filer au métier de l'oubli
La trame de ses vies, passées, présentes, à venir.
Le laisser pénétrer profondément et se fondre avec lui
Et ne plus distinguer qui est moi, qui est lui....

Oublier juste un peu,
Juste un peu
Dans une harmonie violence,
Attendue, absolue....
Voler sa délirance
Au plus profond d'un temps suspendu...

Sublime, Nunuche.
On dirait du Musset modernisé.

Aprés le kilo de plumes, le kilo de plomb....Ce qui est beau dans le chute d'erin, c'est la synchrnocité des maisn et du popotin....
Brefle, fin des barriéres de degel, on the road again!

La belle que j'amoure me causait du temps, sorte de necessité flirtant avec les essences métaphysiques, afin que tout n'arrive pas de maniére synchronisée. L'utilité du temps serait donc le désynchronisation?

J'sais pas trop si ca sert, le temps. C'est effectivement une composante qui nous échappe. On peut la reléguer comem paramétre hors du champs d'étude, comme variable saucissionnée et minutée pour expérimenter notre vie. Et si le temps n'était qu'un concept gradué par comodité,comme Dieu est codifié par les docteurs de la foi?

Le brave Albert nous avait fait tout une theorie sur le temps, la matiére et l'énergie,l'énergie n'étant au final qu'une question de compression de matiére ou de temps, avec comme point zéro de reférence, la celérité de déplacement des photons dans le vide, en apesanteur.
Soit, pourquoi pas

Cette façon de vouloir rationaliser le temps pour en faire une donnée controlable par les mathématiques nous a ouvert bien des univers insoupçonnés, des espaces paralléles, des demi étages et autres curiosités non codifiées par les physiciens du passé.

Bien bien, mais ce foutu temps servant à faire se succéder les événements,heing qu'en est il donc. Ne serait ça pas une maniére troubadouresque et intuitive de dire que pour que la matiére soit, il faut diviser l'energie par le temps qui s'écoule?


Le temps, cette foutue dimension qui n'en est pas vraiment une, cette notion si subjective et pourtant incontournable et universelle,j'my paume encore pas mal, mais j'prends le temps, parfois d'y perdre des heures, parce que c'est toujours ça de gagné sur la stagnation dans la certitude.
On avance, on avance, qu'il disait...

Si tu retournes avant le Big-Bang, Alli, il paraît que le temps n'existe pas encore (disent les physiciens).
Inconvénient, tu partagerais le reste de l'univers dans une tête d'épingle...
Quand on n'aime pas la promiscuité...

Donc avant le big bang, qu'ils disent, les prophétes de la religion moderne, le temps et la matiére sont si concentrés qu'ils ne sont qu'energie.
Dieu est une pile Wonder qui ne s'use que si l'on s'en sert?

Et si le "Temps", ce n'était qu'un tapis roulant sur lequel on était jetés...

Avec trois choix fondamentaux :

- se laisser emmener à son rythme en tournant juste la tête en arrière ou vers l'avant... des coups d'oeil sans risque pour ne pas risquer le déséquilibre...
- essayer de courir plus vite que lui, dépasser la vitesse sécurisante prescrite et peut-être découvrir Galil'aimant, avant qu'il ne te rattrappe à son train de sénateur/censeur que le monde n'est pas si plat
- le prendre à rebrousse-temps et courir vers l'arrière pour toujours vivre dans les portions d'antemps...

Le mouvement...
Et de chaque côté, un espace-espage immuable qu'on ne verrait pas, qu'on occulterait parce que trop occupés par ces trois seules possibilités évidentes et du besoin d'en discuter avec un voisin de temps, qu'on approche, qu'on accroche par ci par là qui irait même en petites volutes délirantes jusqu'à te faire croire qu'ensemble vous pouvez être Maitres du Temps, le dominer et qu'il n'est plus à vos bêtes pieds aveugles mais dans vos ailes extra-lucidement géniales...

Les hommes croient que seuls les oiseaux et les avions volent dans les nuages de leur espace temps?
Le temps c'est peut-être aussi une hallucination collective pour inventer la vie avec ces décors imposés pour limiter les questions que seuls les fous, les poètes ou les dieux ont le droit de se poser... tant est peu fiable leur impact de crédibilité...

Le temps c'est peut-être aussi une hallucination collective

Je le pense aussi .

Salut, Michel!

-Le temps de la conscience
-Le temps du monde
-Le temps, c'est le présent
-Le temps, c'est l'éternité
-Le temps, c'est l'être
-Le temps, c'est la manière
-Le temps, c'est la nécéssité
-Le temps, c'est le devenir

Au choix...

Tiens! je colle ici mon autre histoire de vivre le "temps" selon la place que l'on y occupe dans un "présent" limité au... présent!




J'ai trouvé cette petite vidéo ailleurs et l'ai proposée aux réactions des copains...



Je l'ai ramenée avec une traduction française très "à peu près" mais en gros, cette "rencontre" est arrivée en 87/88. Et j'ai posé la question :


"Le gars évoque ses certitudes du moment et parle aussi de ses réflexions actuelles sur son regard d'aujourd'hui avec ses expériences plus ou moins douloureuses depuis ce "moment".

T'en penses quoi, vous?"


(pour le "fun" de la traduction : http://translate.google.com/translate?hl=no&sl=no&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fut.no%2Fartikkel%2F1.7448955)



Mon commentaire "immédiat" après les réactions diverses des copains allant de la liquéfaction attendrie devant la peluche vivante, de l'irresponsabilité d'un mec qui ne sait pas le risque con qu'il prend, ou encore, plus philosophiquement, sur la dure réalité de l'inconscience humaine face à ce que nous faisons de notre monde et de la nécessité de ne pas se laisser jeter de la poudre au yeux... :

"Bon, je me doutais bien que la réception ici pencherait du côté du "raisonnablement analysé, envisagé".
La présentation "ailleurs" visait plus à s'extasier devant la splendeur attendrissante de l'énorme peluche!

Je l'avais ramenée ici pour voir...

N'oublions pas déjà que ce document date de 87/88 où la mode télévisuelle animalesque n'était pas encore au spectacle navrement mis en scène des chasseurs de serpents ou autres crocodiles! Et où aussi, nous n'étions pas encore vraiment confrontés à la dure réalité de notre impact sacrilège sur notre environnement faunesque et floresque!

Moi, j'ai été interessée par la "rencontre" sans sensiblerie parasite facile. Parce qu'il me semble évident que l'ours est un bébé, un petit...
Bon, celui-là a des dents puissantes et des pattes potentiellement meurtrières mais au même titre (j'exagère bien sur, un peu...) que le petit hérisson, on se raccornit toujours la méfiance en face d'un petit. On reste le dominant protecteur ou pas mais en tout cas le plus fort et/parce que le plus intelligent...

On peut se poser la question de la "spontanéïté" de la visite et surtout de l'absence de sa mère (elle ne les "lâche" au mieux qu'après trois ans, normalement)...
J'en suis arrivée à envisager que ce petit était peut-être un survivant protégé, c'est à dire que privé trop tôt de mère, il avait pu être "pris en charge" par des humains qui, le laissant libre, lui assureraient quand même le couvert. Ce qui pourrait expliquer la totale absence de la méfiance et d'agressivité instinctive qu'on s'attend à voir chez cet animal et cette ... "attente". Il est joueur, curieux et impatient et ne "saute" pas sur la bouffe, il la prend même avec une délicatesse surprenante, non?

Je suis une sceptique née mais en fait, en remontant donc au contexte du moment, je me dis que le compte-rendu actuel de l'évènement est, certainement, un peu beaucoup, adapté pour la meilleure commercialisation du moment, le "contre" pouvant être largement aussi vendeur que le "pour" et que ce "contre", en l'occurence est très fortement au goût du jour...

Pour les images de 88, je n'ai vu, moi, qu'un mec qui a "saisi", au mieux, une occasion exceptionnelle, une "folie". Parce que, même un peu civilisée, c'est quand même pas tous les jours, qu'on peut approcher, être approché par une bestiole pareille. C'est sûrement une "rencontre" que j'aurais eu du mal à laisser passer en prenant le risque bien calculé du paravent protecteur : l'eau, le bastingage, la cabine... Mais j'arrive à comprendre qu'il ait pu être "sûr" que l'animal n'était pas agressif et qu'il pouvait uniquement s'en remettre à son propre jugement irréfutable de confiance/assurance de sa conviction de la magie du moment et de sa possibilité de la "vivre".

La magie a foutu le camp, certes, mais pour moi bien plus dans le mensonge trivial (je sais, faut bien vivre, ma brave Paulette...) commercial qui argumente la vente d'aujourd'hui, que dans les images brutes d'hier!

C'est dommage et triste, vous avez raison aussi, toujours quand on imagine l'avenir... mais bon, si demain, un bel Inuit venait me prendre la main en disant : "Viens, je vais te montrer... pour de vrai", ben, je crois bien que je ne réfléchirai pas trop : j'irai!"


(P.S) : Je savais déjà que j'étais "à côté" de ma réponse, hors sujet de ma véritable intention... de quelque chose qui m'avait plus "essentiellement" atteinte. Mais, ce jour la, je n'étais sans doute pas "disponible".




Et puis, ce matin... (parce qu'il est rarissime que je me foute la paix quand quelque chose me titille la négligence) :


"J'aime quelquefois "revenir" sur les sujets avec un peu de recul... sur ce qu'on a pu en dire et le pourquoi véritable de mon intention quand je l'ai présenté ici.
Parce qu'en fait, ce n'est jamais anodin, nos suggestions de discussion.

Donc, j'ai ramené ce sujet d'un endroit où les commentaires tournaient autour de la tendance "crop crop meugnon, j'en veux un comme "ça" en sachant très bien qu'ici, on percuterait vite sur les aspects plus réalistes et approfondis de la situation. (il n'y a dans cette remarque, aucun jugement de valeur de la meilleure attitude).

Mais bon? Pourquoi, j'avais fait ça, moi?
En fait, après avoir regardé la vidéo, s'était imposée de manière totalement étrange la chanson de Barbara : "Drouot" :



Dans les paniers d'osiers de la salle des ventes,
Une gloire déchue des folles années trente
Avait mis aux enchères, parmi quelques brocantes.
Un vieux bijou donné par quel amour d'antan

Elle était là, figée, superbe et déchirante,
Les mains qui se nouaient, se dénouaient, tremblantes,
Des mains belles encore, déformées, les doigts nus,
Comme sont nus, parfois, les arbres en novembre.

Comme chaque matin, dans la salle des ventes,
Bourdonnait une foule fiévreuse et impatiente,
Ceux qui, pour quelques sous, rachètent pour les vendre
Des trésors fabuleux d'un passé qui n'est plus.

Dans ce vieux lit cassé en bois de palissandre,
Que d'ombres enlacées ont rêvé à s'attendre.
Les choses ont leur secret, les choses ont leur légende
Mais les choses nous parlent si nous savons entendre.

Le marteau se leva dans la salle des ventes.
"Une fois" puis "deux fois" alors, dans le silence,
Elle cria: "Je prends. Je rachète tout ça.
Ce que vous vendez là, c'est mon passé à moi."

C'était trop tard. Déjà, dans la salle des ventes,
Le marteau retomba sur sa voix suppliante.
Elle vit s'en aller, parmi quelques brocantes,
Le dernier souvenir de son amour d'antan.

Près des paniers d'osier de la salle des ventes,
Une femme pleurait ses folles années trente
Et revoyait soudain défiler son passé,
Défiler son passé, défiler son passé.
Car venait de surgir, du fond de sa mémoire,
Du fond de sa mémoire, un visage oublié,
Une image chérie du fond de sa mémoire,
Son seul amour de femme,
Son seul amour de femme.

Hagarde, elle sortit de la salle des ventes,
Froissant quelques billets dedans ses mains tremblantes,
Quelques billets froissés du bout de ses doigts nus,
Quelques billets froissés pour un passé perdu.

Hagarde, elle sortit de la salle des ventes.
Je la vis s'éloigner, courbée et déchirante.
De son amour d'antan, rien ne lui restait plus,
Pas même ce souvenir, aujourd'hui disparu.


Et ce matin, c'est revenu, encore plus fort!
Alors, j'ai essayé de comprendre. De me comprendre.
Pourquoi cette "association"? Cette évidence de "ressemblance"?

Ben, c'est bête, sûrement mais j'y ai vu la même "erreur" de reniement interessé, d'oubli, de détournement, de trahison d'une magie passée.
Une histoire de réaction à la même "rencontre" sur le fil du temps (de notre temps individuel) et ce que nous sommes capables d'en faire face au "vivre" ou à l"avoir vécu".
La prise de "conscience" est déchirante chez la Dame de Barbara. Mais elle est là. Elle me rassure presque en me faisant pleurer pour Elle. Même trop tard, Elle retrouve "intact" la puissance, estompée par les vicissitudes de sa vie, de la magie exceptionnelle d'un "moment".

Alors, je sais. Le mec norvégien qui nous vend pour manger et en lui trouvant le meilleur usage 25 ans après, un bout marquant de sa vie, c'est pas la Dame de Barbara et, en fait, j'ai moins d'affection pour lui. Mais j'ai trouvé pourquoi dans un coin de mon esprit, je leur ai trouvé une similitude!"

Hop là!

Hop-là, c'est parce que peu importe qu'on me lise, sur ce coup là - je suis un peu habituée aux moues dubitatives et néanmoins amicales, genre ça - mais moi je suis bien contente de m'être un peu expliquée avec moi!

Je dirais même plus: Hop-là !

Renier l'errosion du temps qui est source de vie,, c'ets pire que se trahir. C'est se faire non sens à soi même, non?

Oui hiers le teddy polar avait une autres saveur qu'aujourd'hui ou il vente always coke...
Oui hiers tu avais une autre essecne qu'aujourd'hui$Tu ne savais pas bioen des choses qu'a présent tu as apprises,et tu n'avais pas oublié celles qu'aujourd'hui tu ne sais plus
retenir le temps enfermer dans le présent la mémoire d'hiers sans en perdre une miette,pour que la sagacité s'aiguise....
Noble but, mais à quoi bon
Tu sais que je ne suis pas trés férru de phot
au dela des raisons purement techniques et du manque d'acquité et de sens artistique manifeste dont ma frustre rétine est affligée,je n'aime pas figer le souvenir
le sortir du temps qui efface pour réiscrire
$qui stratifie
C'ets pas faciel d'avori l'humilité de se laisser plume au venter parfois, mais c'est necessaite, si on ne veux pas devenir aussi creux et imobile qu'une manche à air

En voulant se figer, se definir hors du temps on se defini hors de ce qui pourtant est l'essence fondamentale de chacun d'entre nous:
la vie

Seuls les diamants sont eternels,blue bond girl

et justement ,malgré la perfection technique que constituent leur prisme, ils na'auront jamais le supplement d'âme que l'eau vive sur une simple tige de chiendent pourra exprimer...

Et encore, on reste dans le minéral
Multiplie ca par l'infini et ca peux donner une approxiamation de ce que le vivant et animé offre
Hors tu es vivante,donc ....

https://www.youtube.com/watch?v=8A3zetSuYRg

Comme c'est étrange, Alli, cette histoire de "perception" par l'Autre d'un instant de ton temps, figé par l'obligation de la volonté d'offre, de partage de ton propre regard à ce moment là...

Parce que ce que j'ai écrit plus haut, ça n'est que ça, en fait. Une proposition verbalisée de ma perception à moi!

Ben shitt! Raté dans son objectif, mon essai d'explication! Retour à la case humilité, ce qui ne fait pas de mal, j'en conviens mais qui me frustre un peu cette envie de caresse bégriffeuse que je croyais limpide!

Je n'ai pas plus que toi le culte du figé, je crois. J'ai le culte de la magie intemporelle plutôt et celle-ci quoique nous fassions a tendance, si l'on n'y prend pas garde, à ne plus exister que par les lambeaux qui se sont accrochés aux souvenirs concrêts qu'on en garde ou que l'on retrouve au hasard de sa vie qui mouve-mente sans arrêt jusqu'à sa fin inéluctable.

Ce qu'on fait de ces souvenirs après, c'est rien qu'une question de commerce de sa mémoire intime avec la possibilité, comme la Dame de Barbara, de s'apercevoir au tout dernier moment de sa vente sacrilège associée qui ne paiera jamais assez le prix de la trahison d'oubli!

Faudra, faudrait que j'y revienne! J'ai trop plein de flocons à l'envers qui dansent anarchiquement, là...

Perceptions. Impossibilité d'appréhender une des nombreuses réalités.
Contextes. Individus. Back grounds infinis.
Sens imparfaits. Contretemps. Impressions fosses. Misère.

On se demande comment on arrive encore à communiquer avec nos semblables, si dissemblables. Conventions. Fuite de la solitude.

"Le but de la vie n'est pas d'être heureux, mais d'éviter l'ennui"
Disait Flaubert, ce divin Gustave (poil au batave)


Hop-Là !

Ben dis-donc!!! l'a abusé du pure Malt, mon Grumpicole! C'est chouette!

Ils font d'excellents cosmopolitans à Malte.
Quant à Philosopher comme des manches, autant se bourrer la gueule avant.
Epicure n'en aura que plus de saveur.

Bisou, Nuchette.

Pourquoi comme des manches...???

Mince, je trouve pas, Grumpitroisquatorze!!!
C'est de la neige à l'envers super vivifiante, des fois, de la pensée qui ricochète sans jamais se poser sur le tapis des certitudes, qui se pose sur des souffles qui passent et y tourbillonne en tintinabulant son grelot...

Des fois, j'ai peur pour toi, Grumpibole, que tu te laisses pas voler...

Bah , c'est qu'il a le nez un peu plus près du sol que d'autres aussi ! ( Rhooo , je suis vilaiiiiiiine!)