La Neige à l'Envers (ou bribànunuches)

roussote a écrit:Bah , c'est qu'il a le nez un peu plus près du sol que d'autres aussi ! ( Rhooo , je suis vilaiiiiiiine!)

Très vilaine roussote, je vous prie de ne pas insulter mon pif, que j'ai grec et racé

Chez le grec, moi j'aime bien le champignon...

Et le pied grec???
C'est pour Fahren, le pied...

Bon, je prends les ïles, moi, si ça gêne pas!

Les iles, c'est là ou il y a les pâtres?

Nunuche a écrit:Et le pied grec???
C'est pour Fahren, le pied...

Bon, je prends les ïles, moi, si ça gêne pas!

Si vous voulez, des îles grecques, je dois bien en avoir visité une vingtaine.
Y a qu'a demander, mes chéris (poil au pis)

Alli B. Good a écrit:Les iles, c'est là ou il y a les pâtres?

Bah oui! j'ai toujours craqué pour les pâtres grecs...

Si ça t'intéresse, je suis pâtre intérimaire, quand je suis en Grèce (et j'y suis souvent)

En septembre, je serai à Chios et Lesbos.
Tu m'y paies un coup de rouge ?

J'ai pas les moyens, mon Grumpirée...


Les ténébreux, acidulateurs d'étoiles j'aime bien aussi...





Là un dard venimeux

Là un socle trompeur

Plus loin

Une souche à demi trempée

Dans un liquide saumâtre

Plein de décoctions

D’acide…

Qui vous rongerait les os et puis...

L’inévitable Clairière amie

Vaste, accueillante

Les fruits à portée de main

Et les délices divers

Dissimulés dans les entrailles d’une canopée

Plus haut que les nues…

Elle est née des caprices

Elle est née des caprices

Pommes d’or, pêches de diamant

Pommes d’or, pêches de diamant

Et des cerises qui rosissaient ou grossissaient

Lorsque deux doigts s’en emparaient

Et leurs feuilles enveloppantes

La pluie et la rosée

La pluie et la rosée

Toutes ces choses avec lesquelles il était bon d’aller

Guidé par une étoile

Peut-être celle-là

Première à éclairer la nuit

Première à éclairer la nuit

Première à éclairer la nuit

Vénus

Vénus

Vénus

(Gérard Manset)

Aah, Bleu Pétrole ! Son dernier et meilleur cd selon moi.

https://www.youtube.com/watch?v=TeaToYHqOfE&feature=player_detailpage

Mon préféré (mais déjà ancien)

La meuliére du pont de Mung ,en arche réguléire aux incurvations douces, à la tension pleine de retenue enjambe un miroir ridé cachant des sournois trous uo les sillures exotiques viennent concurencer les aloses. Ca ne vente jamais trop fort, mais toujours assez pour qu'on y étouffe pas
Le cloches du village ne sont ni aigres ni graves mais duces,au loinondulant de colines en creux ronds comme des reins surpris durant une siéeste

Les vaches sot idoletes dans les prés verts tendre,gras, mais sans exces de vert profond ni pele de jaune cévenols.
Même le gravier des boires est ocre pastel entre les bras glauques qui marécagent entre les mauves et les angéliques, par dela les taillis touffus et bruissants.
On y bracone avec l'esprit bonenfant d'un saumure léger et sans prétention.
Certe il y a les éclatants exotismes ,blancs aveuglants, tarabiscotés avec la délicatesse d'un ciseleur de chirstal de Murano, marqueté d'ardoises luisants,qui enjambent l'emeraude du Cher vigoureux ou s'étendent dans leurs artifices sublimes au couer des chénes pluricentenaires
Y'a de l'humus acre,tourbeux,moussu et enlyssé sauvagemlent aussi,pour que se roulent en grognat des marcassins à la croute noire.
La pierre d'un chinon viendra les fouetter de sauces épaisses et brunes comme les jupons rabelaisiens
Il y a des rois débonaires,un pied en flandre ou l'on fige la limere rare et crue et l'autre à Naples ou l'oppulence se fait ostentatiore, tempérant l'austérité et l'excesavec un sourire enygmatique
Y'a des lieux oui, ou la langue est neutre et bienveillante, ordonnée,ou la terre et ses hommes vous sourient simplement,sans vous retenir ni vous presser de quitter les lieux. des pays ou l'on ecoute d'avantage pousser son jardin que l'on ne le motocultive

Certe, comem tout pays, il compte sa part d'imbéciles heureux nés quelque part,mais ,au dela de ces affres communs, il a son caractére,discret, certe, mais délicatement enveloppant.

Voila, carte postale du pays d'ou je ne suis pas!

Tu nous précises où on le trouve, ce pays, Alli ?

Une de ces douces vallées où coule une rivière...
où volètent quelquefois des drôles de papillons surprenants s'accrochant en offre d'allégresse connivente aux volutes brisesques soufflées sur d'autres collines...
Un regard d'autres yeux qui jouvence mon regard...
Je me suis assise, conquise, émerveillée, souriante... émue.

Même si on ne te l'a peut-être jamais dit , je pense , Alli ,que tu es un vrai littéraire .