inadéquation

L'amour la vie les vaches ,l'éternel retour à l'origine du monde la grande question de la vie et tout ça...

Dans le refrain je discutais de l'aphorisme

"Aimer est plus fort que d'être aimé" avec une bien aimable parsonne. Nous désaccordions nos violons...

Tout d'abord, ça je ne l'ai pas dit hiers, mais le fait de mettre en balache mathématiques cette grande inconnu qu'est l'Amououour,c'est pas une excellente idée en soi
Aimer et être aimé font que l'on est autre chose qu'une viande excrémentante attendant la fin du supplice cysiphien de la perpétuelle course à la satisfaction des besoins
Ce n'est pas ou mais et qui est interessant....
Mais partons du principe que nous étudions le cas des vies déboitées, mal emboitées boiteuses,des ames qui marchent à cloche coeur!
L'inéquation que pose Balavoine,me parrait discutable,car renversable, question d'angle d'approche et de point de vue.

Partons donc pour respecter le domaine d'étude d'une relation dans le déséquilibre entre aimant et aimé et non du jouissif va et viens interactif entre deux amants pipolairisés qui s'attirent et se repoussent au fil de l'eau

L'aimant,"porté dans ses efforts" est plus fort que l'aimé certe, parce que gonflé par le trait d'union affectif positivement. Il puise dans cet échange une aptitude au devouement, à l'offrande qui lui permet de passer le cap de la crainte et de la défiance pour offrire et s'offrire à l'autre
Mais quid de l'autre, non porté, justement par cette energie ,cette fievre?
Il est seul face à lui même pour vaincre ses peurs, il est affaibli
Et justement, il lui faut, par essence, au dela de la nouriture relationelle construite entre l'aimant et l'aimé etre plus fort lui même pour surmonter. Son acte de recevoir sans être aidé à s' altériser pour se desalterer à la source de l'autre, pour accepter que l'autre le penétre est beaucoups plus intense, fort et puissant que celui du donateur qui lui est stimulé par son état de grace.

Il est difficile d'accepter que l'autre vous envahisse, vous "invase"
Donner est salué par la foule qui admire les sacrifices qui encense les martyres qui s'oublient pour se laisser draper de générosité.
Celui a qui l'on fait l'aumone est placé dans le regard des spectateurs comme le redevable, l'obligé de son bienfaiteur. Là encore, il est peu soutenu et pourtant il accepte le don


Sans receptacle pour y deverser son amour, l'aimant est inutile,sa demarche est vaine. Elel ne prends sa véritable valeur que lorsque l'aime la recoit et lui permet d'accomplir son acte d'amour.Accepter d'être aimé nécessite à mes yeux une abnégation, un courage et une force nettement plus importantes que d'aimer.

Ceci dit,J'aime l'elasticité qui fait tanguer les affects de l'un a l'autre d'une place à l'autre,pour ne plus clocher en rond mais pousser le pallet jusqu'au ciel sur les cases de la marelle!

Je t'aime.
(ben quoi?)

Mais je reviendra, faut que je courzyvite!

C'est vrai qu'Alli et nunuche ont des points communs.
L'un en prose et l'autre en vers.
Que les Dieux vous protègent, gentils humains !

La prose de nunuche me laisse sur l'accu!

j't'aime aussi, grump.
En fait, j'aime bien tout le monde en général et puis je fais assez bien avec ceux que je n'aime pas trop, tant que ça vient pas s'occuper de voir comment m'intervenir la patience en fouinassant dans mes semis intimes.

J'ai bien tout lu, l'Alli dans le texte. Mais j'ai pas encore bien tout pigé. Moi je dis que pour te choper le raisonnement hannetonien, faut avoir des ailes affutées. Tu te crois partie sur une piste que tu te colles entres deux rémiges pour continuer de suivre la suite et le temps que tu te retournes, ben, t'as pris un autre courant pour t'ascender ou désyntiser dans un autre ailleurs.
Alors, ben, je crois que ce sera pour un autre demain. aujourd"hui, je brocante en famille.

Mais déjà...
Je vais juste reprendre la phrase de la chanson de Daniel

Aimer est plus fort que d'être aimé...


Comme ça, a priori et sans trop réfléchir ça me semble évident que c'est vrai ou que c'est vrai que c'est évident!
Mais déjà, on est foutu!
On nous demande de réfléchir à un truc dont on a que des millions de représentations si individuellement différentes sans avoir une définition précise...

De quoi tu parles, là, Alli?
De l'amuuuuuuuuuuuur, tujuuuuuuuuuuuuuuuuuurs, hein?
Parce que moi déjà... m'est venu d'emblée, l'évidence de la force d'aimer avec l'amour parental. Ce truc viscéral, fondamental, au souffle d'absolu (je sais, je sais, malheureusement pas pour tous) mais bon! Celui-là, oui. Je crois que beaucoup connaissent, pratiquent, plus ou moins mal d'ailleurs mais s'il faut partir d'une définition a peu près tangible de l'amour, celle ci me va bien comme élément de base pour comparaison avec le reste.
L'enfant est, en fait, dans ta vie et pour y laisser des lianes en clématites autour de chacune de tes molécules le premier ETRE qui dépasse le tien. Le premier petit rien que tu vas aimer plus que ton grand tout. Comme ça, en plus! Juste comme ça!

Rho, zut faut qu'j'y aille.
Je reviendra!

Bon plaçons nous dans le champ d'appliquation parent enfant si tu veux.

L'évidence qui consisterait à placer l'amour pour ses rejetons au delà de notre amour propre n'en est pas une....

Du fait qu'un couple de fieffés
Minables a pris le café
Du pauvre, on naît et nous voilà
Contraints d'estimer ces gens-là.
Parc' qu'un minus de cinq à sept
Chevauche une pauvre mazette
Qui resta froide, sortit du
Néant un qui n'aurait pas dû.

{Refrain:}
Ce n'est pas tout d'être mon père,
Il faut aussi me plaire.
Êtr' mon fils ce n'est pas tout,
Il faut me plaire itou.
Trouver son père sympathique,
C'est pas automatique.
Avoir un fils qui nous agrée,
Ce n'est pas assuré.

Quand on s'avise de venir
Sur terre, il faut se prémunir
Contre la tentation facile
D'être un rejeton d'imbécile.
Ne pas mettre au monde un connard,
C'est malcommode et c'est un art
Que ne pratique pas souvent
La majorité des vivants.

{Refrain}

L'enfant naturel, l'orphelin
Est malheureux et je le plains,
Mais, du moins, il n'est pas tenu
Au respect d'un père inconnu.
Jésus, lui, fut plus avisé,
Et plutôt que de s'exposer
A prendre un crétin pour papa,
Il aima mieux n'en avoir pas.

{Refrain}

©Tonton Georges

Mais il est vrai que biensouvent, cette évidence s'impose.
Elle s'impose d'ailleurs sur des bases parfois bien biasées au départ
Aimer la chaire de sa chaire, le prolongement de soi, sublimé dans l'adjonction d' une part de notre décomplétant(e),merci Michel de m'avoir expliqué la notion, adoré(e)... c'est au fond renforcer son narcisse, non?

Mais on se doit d'assumer la responsabilité d'être bienveillant pour qui nous avons décidé d'inviter à naitre. Ce plus petit, ce fragile, nous devons le porter, et nous devons lui donner des jambes et des bras solides pour qu'il se porte lui même.

Et, biensur, au dela de ce devoir, il arrive qu'on se reconnaisse lui et nous, que l'on s'élise, que l'on s'aime pour de bon.
Et là encore,cet amour n'est pas différent de celui que l'on peut porter à notre idole décomplétante. Il peut boiter, etre basé sur une election a sens unique
Il peut ausis souffrire du déséquilibre aimant aimé qui n'alternerait pas et fairait bloquer le rotor générateur d'energie autours des aimants de fer doux induisant le champ électro affectif!

Mais on peut décortiquer phase par phase et se placer alors dans le cadre de l'enfant aime face ua parent aimant ou vice versa.
Peu importe qui tient le role
Je persiste à dire que si l'actif, le donneur d'amour est renforcé par la dynamique de l'échange et soutenu pour effectuer son don, le receveur est lui contraint à puiser d'avantage d'energie pour accepter le don au départ. en fait la phrase de Ballavoine est valide et invalide selon le moment de l'échange ou elel s'pplique
une fois l'effort d'acceptation du don effectue par le receveur, le don en soi lui donen de l'energie
le donneur est dans une situation plus facile que le receveur au moment de l'initiation de l'échange
puis cela s'inverse progressivement
Le receveur alors rempli,porté, peut inverser les roles et si l'ancien donneur devenu réceptav cle potentiel trouve la force d'acpter à son tour,là nous avons la dynamique des poles alternatifs qui font des étincelles.

Je ne disais pas faux pour "aimer est plus fort que d'être aimé" je disais absolu discutable,vrai parfois mais pas toujours.
J'en reviens a ce que je disais en préhambule,aimer n'est pas uen question d'arythmétique, d'équilibre entre deux membres d'équation ou d'inequation.
seuls des fragments d'amour peuvent être ainsi modélisés. L'amour est une dynamique qui nous envole, totu simplement
enfant de "poémes" qui ne connait pas de loi!