Si ça vous dit...

Voilà...

Des fois, j'ai l'immense chance de la vraie "discussion"... On pourrait en parler pendant des heures pour définir de que représente pour chacun d'entre nous la "vraie" discussion.

Pour moi, c'est avant tout une sorte d'ouverture accordée en confiance jubilatoire désinteressée. C'est rarissime. Ca doit ressembler à ce que la majorité appelle l'Amitié, mais bon, ce qui m'ennuie avec les mots, souvent, et cela a été évoqué ailleurs, c'est qu'ils ont les limites que l'homme leur a imposée en les utilisant.

Quand je me sers d'un mot important pour moi, je ressens toujours un immense besoin de le "redéfinir" pour que L'Autre ne se trompe pas sur ce que j'envoie.
Ce qui fait de moi une "Préambulette" qu'il faut vraiment avoir le temps de suivre...

Mais c'est une autre histoire...
(J'ai toujours plein d'autres histoires qui jaillissent à la moindre réflexion).

Donc... J'ai la chance immense de pouvoir "discuter". D'avoir un/une interlocuteur/rice qui accepte le voyage commun et répond en ce qui me concerne (c'est pas toujours facile) à la patience devant les circonvolutions un peu "fantasques" de mes raisonnements. Ceci-dit, je crois également, quand la chance se présente, offrir en totale acceptation (trop trop contente!!!) une disponibilité, une capacité, une avidité de réception, d'écoute, etc... etc... Bon! je vais essayer de ne pas faire de réveillon, là-dessus, juste y a des bonheurs d'échanges exceptionnels qui vous tombent sur la tronche des fois et moi, je ne ressens là-dedans qu'une seule frustration : c'est que ce soit si dense, si intense, qu'on en laisse échapper des bouts... parce que... parce que ben, on a pas le temps de tout absorber. On est comme une voile de bateau, voilà. Ca me va bien comme image. On se gonfle à plein du vent complice du voyage. On se remplit au max, on essaie de ne rien perdre du don... Ben, y a pourtant tout ce vent dont on sent les caresses et qui file et qu'on regrette fugitivement parce qu'on est juste "pas assez" pour absorber ce "trop".

Alors, je me suis dit que je vais ramener quelques bouts, comme ça... Voir ce qu'on peut en faire à plusieurs et puis, pourquoi pas, accepter toutes les digressions possibles comme dans une discussion à bâtons rompus, sans exigence de réponses forcément, juste le déroulé sans contrainte d'une pensée(s) qui se promènent.
J'aime pas trop le magistral et le didactique ou le trop référencé (je m'y ennuie vite...). Besoin de légèreté dans la profondeur. D'humour dans le grave. Qu'on accepte de se lâcher des mains et des pieds sans trop vouloir faire péter son ego plus haut que celui d'un autre. Juste les faire se balader ensemble sans crainte, sans appréhension, sans passage obligé, sans obligation d'avoir quelque chose à prouver!!!

Laisser jaillir les "tiens! ça n'a rien avoir mais ça me fait penser!".

Bon, mince, j'ai préambulé un max encore, mais bon... Ce que je veux dire c'est que, mince, la pensée sauvage c'est pas réservé QUE aux intellos, bordel et qu'il faut des occasions de pas se laisser "bêtement" impressionner par les déjantés du verbe qui, quelquefois, le font même pas exprès.
(Pour les vrais pédants, je veux ma part, si possible... huuuuuuuuuuum?)...

Allez, j'envoie une bribe, hors contexte, parce que, mince, c'est un chouette bout de vent, non?

- Je suis une vraie solitaire mais assez sociable en fait! Je crois que j'aime l'homme en général. J'aime moins ce que les hommes en ont fait!

- Ca, ce serait interessant de développer ,tant "l'associabilité sociable" que "l'homme qui s'auto transforme en ...droïde mutant" Non?


Ben, y a qu'à!!

Et un asocial qui aime discuter à bâtons rompus, de sujets dits sérieux sans jamais se prendre au sérieux (ouf), tu le places dans quelle catégorie ?
Aaah, oui, c'est vrai, tu n'aimes pas les catégories...
Restons donc dans l'inclassable, en essayant de ne pas tomber dans la mièvrerie ou la banalité. Pas facile ?
Meuh si !
(je me réponds à moi-même, c'est le début de la sénilité, par Toutatis !)

Belge et concis! Moi aussi je t'aime mon nain!

L'esprit à tiroire, c'est comme un film avec Tom Hanks. On ne saist jamais sur quoi on va tomber . Qaund y'a trop de vent, on se les prends mêm parfois sur les doigts ou derriére la cafetiére les morceau de comodes ouverts trop vite que l'on a pas vu se refermer ou ,faute de regarder ce que les autres ouvrent.

Mais pas grave, j'ai mis les mouffles et le casque antichoc. Pis au pire avec un juron et de l'arnica,I'll survive!

solitaire sociable,c'est une bonne définition pour une bagouze de fiancaille classique et rarement classieuse, non?
Sauf que parfois y'a des vicieux qui poussent la farce jusqu'a laisser la pierre dans sa gangue, et l'anneau vierge et sobre en apparence.
C'est chopuette, une geode, quand elle est fermée. On peux y miraginer tout ce que l'on veut...mais quand elle est ouverte et qu'on y découvre une foultitude de christaux, on sait plus ou donner des chasses pas vrai?

J'aime bien ce qui n'est pas préfaçonné d'apparence mais reste travaillé en profondeur!

Solitaire sociable ou la definition identitaire de l'indicvidu qui s'assume par le groupe?
déjà dit? en partie mais pas totu surement...

Sociable mais solitaire, ou l'art de butiner en emmiellant autrui si d'aventure il vient nous péter la ruche sans ya avoir été invité? La construction par imprégnation, mais l'assemblage unique des elements et le choix unique de lmeur combianaison, du fait de la pléthore d'offre?

Et nous revoici bouclés sur les confins du moi et les frontiéres de l'autre?

indépendant en voie d'autonomisation ,c'est grisant certe, maus gaffe à l'autarcie qui commence par l'autisme et fini en connerie...

Cohésion les gars...Et le pas de Loi vous phagocitera Rhinocéros fonçant solitaire et inebranlable parmis les rhinocéros . Loup parmis les loups.
Pas faciel de trouver le rythme du balancement harmonieux permettant de concerver l'équilibre entre les deux aspects carricaturaux du rapport à l'autre!

dis moi comment tu pulses et je te dirai si je te suis!

Ferré aurait dit:
"Arrête un peu que j'voie
Si les étoiles couchent avec toi"

Et il aurait ajouté:
"Il faut mettre Euclide dans une poubelle".

Les personnes les plus gentilles ( la gentillesse , tiens , y aurait à dire !) ,les plus authentiquement humaines ( oui , je mets des gradations dans les humanités ; ça va de celle de bon ton à celle d'un Saint Vincent de Paul ...entre les deux ,des milliards d'humains) ,les plus attentives à l'Autre que je connaisse sont toutes des solitaires , des asociales ,des inadaptées au "bien comme il faut" ...étonnant ,non ?

Je n'arrive pas, selon ma modeste expérience, à faire une corrélation aussi radicale entre associabilité et grandeur d'âme...

Pourtant je fréquente des inadaptés sociaux assez courrement( question d'esprit grégaire me concernant?)

Attention , je n'ai jamais -moi- parlé de "grandeur d'âme" ...ho que je me méfie de cette qualification !

J'avais voulu faire dans le saint éthique pour éviter le pavé dont on a souvent marre!

Bah , tu sais , on est grand ; si pas envie d'un pavé , on peut toujours se réserver la lecture pour quand on a du temps ou l'envie .

Brelfe totu ca pour redire donc que la marginalité n'induit pas la générosité, l'attention, la bonté, la gentillesse si on veut déconnoter mon propos!

Alli B. Good a écrit:Brelfe totu ca pour redire donc que la marginalité n'induit pas la générosité, l'attention, la bonté, la gentillesse si on veut déconnoter mon propos!

Faut pas décon-noter, dis-donc!
Alors, moi, je m'en vas bêcher la métaphore, voir s'y aurait des trucs qui poussent en sauvage sur les mottes chamboulées.
Nous sommes des pièces de puzzle-flocons. Avec des bouts en creux et des bouts en saillie. Reste à savoir de quoi on participe. L'assemblage d'un grand tout "collectif" en forçant sa mise en place même si on ne trouve pas exactement la correspondance unique des autres bouts en creux et en saillies pour combler/être comblé?
Se satisfaire de satisfaisant.
Beurk et trop tiède pour moi.
Mais je veux bien, de temps en temps, faire comme si, si ça fait plaisir au monde mais sans vraiment m'impliquer l'intégrité!
Sinon, je préfère continuer à voleter seule jusqu'à l'improbable et délicieuse et unique et rare "emboitement" parfait. Même connoté d'éphèmère.
C'est sublime une éphèmère, en vrai.
En grâce fragile mais absolue, elle va à l'essentiel d'une vie en un seul jour.
Nous, on a toute une vie... on croit qu'on peut gâcher, des fois...

Je crois qu'on ne peut pas échapper au gâchis , quoi qu'on fasse . Alors ,je me dis que quitte à être chaque jour une éphémère -Pénélope , autant l'être avec le sourire . Je pioche chaque parcelle de bonheur , je l'ajoute à la toile des jours et quand le malheur fait un trou dans mon ouvrage , je me persuade que c'est un point de dentelle . Juste un point de dentelle .

Faire de son mieux. La bonne volonté. L'essentiel.
Même quand les merdes nous ratrappent.
Jeter de l'amour dans la balance du malheur.
Depuis l'Eden, on n'a pas le choix.
C'est ça ou se flinguer.

grumpythedwarf a écrit:Faire de son mieux. La bonne volonté. L'essentiel.
Même quand les merdes nous ratrappent.
Jeter de l'amour dans la balance du malheur.
Depuis l'Eden, on n'a pas le choix.
C'est ça ou se flinguer.

C'est aussi ce que je voulais dire .

J'aime pas jeter....
C'est pas une question de garder par peur de manquer mais une question de ne pas prendre en vain.
J'aime prendre et donner,même si donner est somme toute plus simple plus facile parce que dégageant de toute responsabilité...
Donc j'amerais mieux prendre pour mieux donner c serait plsu juste surement!

M'enfin tout cela revient à recauser d'échange, j'ai beau faire ,je n' en sors pas!

https://www.youtube.com/watch?v=Xm2IkLIYY8Q