Ouverture aux inscrits et non inscrits.

PPffiiiiuuu a écrit:

Daisy a écrit:Bon, je viens de relire ce qui a choqué même ceux qui passaient là par hasard, j'ai peut-être effectivement été un peu "hard" dans le feu de l'action, toutes mes scuses aux personnes qui s'en sont trouvées offensées.
Je remets mes cheveux en place et retourne à mes "Voici". Bye

Que l'on se trouve offensé de quoi personnellement ? Si ce n'est d'humain à un autre humain ( en l'occurrence Anémone) : le parti pris des humains en quelque sorte : pas des images, mais des humains qui les habitent. Voici, la télé ( ah il est remarquable l'angiome ...C'est au moins ce qu'on en retient, ce défaut irréversible sur une tronche dans ce monde de perfectude), effectivement il y a tellement de consommation de l'autre au niveau de son image que cette société en devient cannibale, à l'instar de Mickey Rourke allant se faire défoncer la gueule pour ne plus ressembler à ce quoi il était affilié : vous m'aimez encore, ou pas ? Et ce n'était pas la vrai question : Et là, j'ai une gueule d'amour, ou pas ? Et encore : Là, je suis un ACTEUR, ou pas ? Et puis ; je suis Humain, ou non ? En tout cas il n'est plus consommable, comme Anémone, telle que Brigitte Fontaine, comme l'a toujours été Bukowski ( finalement), même Romy Schneider d'une certaine façon s'est mise de la partie et elle n'a pas fait dans la dentelle la Dame : elle en est morte et puis tiens Serge Gainsbourg vomissant sa tête de déphasée archi alcolo tabago dépendant quand on le laissait encore faire un peu le pitre entre deux publicités à tiroir caisse ( parce que le talent ça te compense une de ses gueules de détestation) et encore...Tous ces anonymes que je croise à "netto" ou à "ED" ( la Royce des discounts) le porte monnaie mal rempli, le visage ravagé par les nourritures un peu dans le trop bas de gamme, les cheveux de ces femmes de 40 ans tout raides des shampoings pour la misère et des vitamines qui manquent depuis au moins une décennies ( le basique, même pas le superflu !) : c'est pas la kermesse tous les jours, dans tous les endroits et tout le monde " ne le vaut pas bien" : ça coûte merde ! faut raquer mes coquins et coquines !

Alors ce n'est pas vraiment toi qui offense, c'est tous les jours que de l'offense se déverse dans leurs bouquins à relifter ce morceau de la planète qui se prend pour le centre de toute l'image humaine, ces télés qui sont devenues tellement garces qu'elles te glissent un angiome tellement remarquable au point de ne même pas régler le contraste de l'image tellement c'est atypique et poilant ( bah un angiome sympathique c'est bien bon pour une ménagères de 50 berges à la cuisse un peu grasse mais qui s'entretient le lard avec les produits vendus après la rigolade du gentil Monsieur : handicap pour handicap, ça console)...

Y'a des jours j'aimerai voir plus que des moches, des affligés, des oubliés, des gens ravagés de ne plus en être de cette partie, des écrivants, des poétants, des musiçians, des fous de l'âme !

Daisy a écrit:Bah putain, là pour le coup c'est moi qui en prends plein la gueule pour pas un rond depuis hier soir.

Je ne vais pas m'éterniser sur le sujet, juste cette réponse:
effectivement Anémone qui a compté pour moi dans mon enfance pour tout un tas de raisons et peut-être notamment parce qu'elle incarnait une certaine légèreté dans l'humour de par ses rôles qu'elle incarnait à la perfection (troupe du Splendid et divers rôles dans la suite), m'a heurtée aujourd'hui de par son apparence (la première fois que je l'ai revue, là ça va, je ne fais pas une fixette) parce que cette apparence, de mon point de vue encore, me renvoie à l'idée de quelqu'un qui a pris la vie de pleine face et que peut-être, moi-même avançant sur le grand chemin, je réalise que la vie n'est pas nécessairement toujours ouatée.
Voilà ce que cela signifiait en deça du vulgaire ricanement sur une apparence qui m'a été taxé.
Je ne me justifierai pas en avançant ces gens différents que je côtoie tous les jours dans le cadre de mon travail or il s'avère qu'auprès d'eux je suis plutôt appréciée.
Sans doute ont-ils su voir au-delà de la mégère ?

Le formatage ne me sied pas plus qu'à vous, du coup je n'en entoure pas non plus mon langage qui parfois se fait violence (je n'invente rien, on me l'a indiqué, là).
Et n'aimant pas spécialement être disséquée à travers mes mots en public surtout quand plusieurs montent au créneau, je m'en vais gentiment quitter cet endroit, c'était ma dernière participation.

Bonne continuation !