art parietal sujet genèse et représentations
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art parietal sujet genèse et représentations
Je lance donc un sujet sur la représentation, sa genèse depuis l'art pariétal, son intrication avec la possibilité du langage et l'avènement du sujet.
Ce retour à l'intérieur de la grotte pour imager le dehors, depuis un dedans protecteur ( ?) et quel dehors ! Celui des mouvements des bêtes sauvages, le face à face vie et mort entre une nature à l'affût et des hommes dans l'attente, des deux côtés de l'affût : là fut sans doute le souffle sensible pour annoncer les premiers mots.
Pourquoi l'homme ne s'est représenté dans ces fresques ?
Peut-être que le support de la grotte était quelque chose comme de lui-même, peut-être..
La grotte ancestrale " D'Enid" ( Eléments de textes publiés avec son aimable autorisation)
..Quelque relation entre l'ouverture de mon regard et ce qui s'impose d'informe dans la grotte ancestrale... où l'informe cherche trace dans l'imposition rouge de la main aux doigts déliés... où la ligne juste inlassable s'applique en noir de carbone mêlé de graisse : le suif, sebum, pour le double oeil des félidés : léonid, léon, lion et eidos, descendant; pour les pattes et multiples échines du déplacement... il y faut la lumière flottante du feu, de la flamme qui se nourrit et qui transforme en cela même, matière, qui servira à déposer trace sur la paroie de la caverne. L'ombre et le relief, le flou de la fumée et les creux échappés, sont à l'oeuvre de la pensée. La trace rugit... aux quatre coins de la croisée de la pliure, plus un. L'encoignure de ma voix comme papillon piqué au point du décolleté de deux seins comme deux yeux comme deux mains, comme deux monts, deux épaules, comme deux lèvres, deux mamelons comme condition au ravin : la gorge.
La gorge.
déployer ma gorge comme un manteau. manteau qui cachera gorge.
Subtilité paradoxale.
manteau caverne gorge
Ils ne se sont pas dessinés, car, la caverne est leur corps. Leur peau. leur gorge. les tracés sont leurs voix. Caverne, creux de leur humanité pour façon du stylisme de la pensée : leur corps à corps en la caverne... il n'y a pas une seule possibilité de se dessiner sur soi : on ne peux qu'en moduler les volumes du monde vivant, y cherchant mouvement, pour le trait et l'estompage de la chair.
Une réponse de ma part
Et s'il s'agissait d'en effleurer l'en dedans des
traces signifiantes avant qu'( en) eux naissent le
sens des aspérités, des a-spirations,
in-spirations, des esprits, du sacré, du sacre du
printemps, de la re-spiration nouvelle, de
l'in-s(o)ufflé pour la respiration, celle du
premier mot prononcé qui fait entendre le son, le
feulement, le rauquement, le chuintement des bêtes
fauves au-dehors et la peur au ventre ancestral
qui retient dans la grotte tous les suspens,
pentes suspendues, des images saisies sur la paroi
glissante du périple à naître, n'être, glissement
sur le négatif des mots à venir.
Comme un re-source avant la rivière surgit à la
gorge, dans la gorge, formant gorge chaude du
dehors.
Ce retour à l'intérieur de la grotte pour imager le dehors, depuis un dedans protecteur ( ?) et quel dehors ! Celui des mouvements des bêtes sauvages, le face à face vie et mort entre une nature à l'affût et des hommes dans l'attente, des deux côtés de l'affût : là fut sans doute le souffle sensible pour annoncer les premiers mots.
Pourquoi l'homme ne s'est représenté dans ces fresques ?
Peut-être que le support de la grotte était quelque chose comme de lui-même, peut-être..
La grotte ancestrale " D'Enid" ( Eléments de textes publiés avec son aimable autorisation)
..Quelque relation entre l'ouverture de mon regard et ce qui s'impose d'informe dans la grotte ancestrale... où l'informe cherche trace dans l'imposition rouge de la main aux doigts déliés... où la ligne juste inlassable s'applique en noir de carbone mêlé de graisse : le suif, sebum, pour le double oeil des félidés : léonid, léon, lion et eidos, descendant; pour les pattes et multiples échines du déplacement... il y faut la lumière flottante du feu, de la flamme qui se nourrit et qui transforme en cela même, matière, qui servira à déposer trace sur la paroie de la caverne. L'ombre et le relief, le flou de la fumée et les creux échappés, sont à l'oeuvre de la pensée. La trace rugit... aux quatre coins de la croisée de la pliure, plus un. L'encoignure de ma voix comme papillon piqué au point du décolleté de deux seins comme deux yeux comme deux mains, comme deux monts, deux épaules, comme deux lèvres, deux mamelons comme condition au ravin : la gorge.
La gorge.
déployer ma gorge comme un manteau. manteau qui cachera gorge.
Subtilité paradoxale.
manteau caverne gorge
Ils ne se sont pas dessinés, car, la caverne est leur corps. Leur peau. leur gorge. les tracés sont leurs voix. Caverne, creux de leur humanité pour façon du stylisme de la pensée : leur corps à corps en la caverne... il n'y a pas une seule possibilité de se dessiner sur soi : on ne peux qu'en moduler les volumes du monde vivant, y cherchant mouvement, pour le trait et l'estompage de la chair.
Une réponse de ma part
Et s'il s'agissait d'en effleurer l'en dedans des
traces signifiantes avant qu'( en) eux naissent le
sens des aspérités, des a-spirations,
in-spirations, des esprits, du sacré, du sacre du
printemps, de la re-spiration nouvelle, de
l'in-s(o)ufflé pour la respiration, celle du
premier mot prononcé qui fait entendre le son, le
feulement, le rauquement, le chuintement des bêtes
fauves au-dehors et la peur au ventre ancestral
qui retient dans la grotte tous les suspens,
pentes suspendues, des images saisies sur la paroi
glissante du périple à naître, n'être, glissement
sur le négatif des mots à venir.
Comme un re-source avant la rivière surgit à la
gorge, dans la gorge, formant gorge chaude du
dehors.
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Pourquoi l'homme ne s'est représenté dans ces fresques ?
C'est con, mais je n'y avais jamais pensé avant. Faut creuser, là !
Invité- Invité
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Peut-être parce qu'ils formaient un tout avec le monde qui les entouraient. Peut-être que le "moi", l'égo n'existait pas encore. Sans miroir, on regarde à l'extérieur.
Lucy Van Pelt- Messages : 291
Date d'inscription : 03/02/2011
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Ça me fait penser que je ne me suis pas encore trouvé un avatar.
Invité- Invité
Lucy Van Pelt- Messages : 291
Date d'inscription : 03/02/2011
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Lucy Van Pelt a écrit:Peut-être parce qu'ils formaient un tout avec le monde qui les entouraient. Peut-être que le "moi", l'égo n'existait pas encore. Sans miroir, on regarde à l'extérieur.
+10
Re: art parietal sujet genèse et représentations
pas de mirroire? vous y allez un peu vite en besogne pour , à la hache, nous tirer un portrait de l'évolution conditionnée par lenvironnement
La fonction crée l'organe?
Et le narcisse, dites moi, il ne se mirrait pas dans les ondes calmes des lacs, des flaques?
Ah oui pour se mirer faut encore en avoir le temps, ceci dit
courir aprés le mamouth, ça vous épuise et vous occupe peut être trop pour avoir encore du temps de cerveau disponible pour vous projeter dans le coca cola way of dream ( A la tienne ,Etienne..)
Je préfére dire que l'environnement permet à la fonction d'être, mais sans l'organe préalable, c'est une fonction.... Aussi abstraite que les maths fractales!
La fonction crée l'organe?
Et le narcisse, dites moi, il ne se mirrait pas dans les ondes calmes des lacs, des flaques?
Ah oui pour se mirer faut encore en avoir le temps, ceci dit
courir aprés le mamouth, ça vous épuise et vous occupe peut être trop pour avoir encore du temps de cerveau disponible pour vous projeter dans le coca cola way of dream ( A la tienne ,Etienne..)
Je préfére dire que l'environnement permet à la fonction d'être, mais sans l'organe préalable, c'est une fonction.... Aussi abstraite que les maths fractales!
Alli B. Good- Messages : 275
Date d'inscription : 02/02/2011
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Je me permets Alli....
Ce qui était dit : " sans miroir on regarde vers l'extérieur..." ce n'est pas vraiment la fonction de l'objet ( miroir) qui serait en jeu mais celle du regard et vers quoi il tend ( ici l'extérieur)...Il semble, je dis bien il semble qu'à un moment l'homme et son environnement font un tout indistinct ( son ego serait le monde), la fonction de l'image dans l'art pariétal commencerait à mettre une distance entre lui et le monde ( à partir du moment où il est question de représenter le monde), l'image "colle" encore à la "chose" ( une gazelle représentée est encore une gazelle), dans le jeu de ces représentations une main posée sur la paroi commence à être quelque chose de l'élément miroir qui met l'homme en face à face avec lui-même ( la possibilité de son double spéculaire), le style des représentations ( styler c'est déjà mettre du symbole) l'initiation à la distance entre la chose et sa représentation ( c'est à dire structurellement le langage), les premiers sons vont sans doute se lier symboliquement à quelque chose de l'image dessinée ( la représentation) et peut-être la "ligature" du langage se faire...
Ce qui était dit : " sans miroir on regarde vers l'extérieur..." ce n'est pas vraiment la fonction de l'objet ( miroir) qui serait en jeu mais celle du regard et vers quoi il tend ( ici l'extérieur)...Il semble, je dis bien il semble qu'à un moment l'homme et son environnement font un tout indistinct ( son ego serait le monde), la fonction de l'image dans l'art pariétal commencerait à mettre une distance entre lui et le monde ( à partir du moment où il est question de représenter le monde), l'image "colle" encore à la "chose" ( une gazelle représentée est encore une gazelle), dans le jeu de ces représentations une main posée sur la paroi commence à être quelque chose de l'élément miroir qui met l'homme en face à face avec lui-même ( la possibilité de son double spéculaire), le style des représentations ( styler c'est déjà mettre du symbole) l'initiation à la distance entre la chose et sa représentation ( c'est à dire structurellement le langage), les premiers sons vont sans doute se lier symboliquement à quelque chose de l'image dessinée ( la représentation) et peut-être la "ligature" du langage se faire...
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Quant à la scène donnée par Fahren plus haut : un homme face à son écran ( le miroir explicitement représenté) elle me semble tout à fait juste, si ce n'est ce qui tente bien souvent dans les jeux d'échanges sur internet et il serait bien question ici d'échanges d'objet "trans-narcissiques" : des ob-jeux .
Re: art parietal sujet genèse et représentations
J'ai contre sensé!
Mea culpa! J'vais laisser macerer, reposer infuser...et j'viendrai reposer mon pigment sur le mur...Ou pas, selon ma subjective perception de la pertinance de mon propos!
Mea culpa! J'vais laisser macerer, reposer infuser...et j'viendrai reposer mon pigment sur le mur...Ou pas, selon ma subjective perception de la pertinance de mon propos!
Alli B. Good- Messages : 275
Date d'inscription : 02/02/2011
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Quelqu'un voudrait me donner le sens du mythe de la caverne, ça n'était pas au programme du BEP de mécanicien monteur.
Invité- Invité
Re: art parietal sujet genèse et représentations
Tu veux la fiche wiki Fahren ?
Y'a un zouave qui avait débarqué sur discutons.gro avec le pseudo Platon, il y a plus de deux ans...Il en mettait plein les posts psycho et philo tu t'en souviens pas ? Je crois qu'on l'avait un peu allumé avec Lola...Je me souviens plus très bien...
Y'a un zouave qui avait débarqué sur discutons.gro avec le pseudo Platon, il y a plus de deux ans...Il en mettait plein les posts psycho et philo tu t'en souviens pas ? Je crois qu'on l'avait un peu allumé avec Lola...Je me souviens plus très bien...
Re: art parietal sujet genèse et représentations
PPffiiiiuuu a écrit:Tu veux la fiche wiki Fahren ?
Y'a un zouave qui avait débarqué sur discutons.gro avec le pseudo Platon, il y a plus de deux ans...Il en mettait plein les posts psycho et philo tu t'en souviens pas ? Je crois qu'on l'avait un peu allumé avec Lola...Je me souviens plus très bien...
Je ne me souviens pas de ce pseudo, faut dire que org était une grosse usine et que mon attention à cette période était assez dispersée, un peu comme Charlie découvrant la chocolaterie, le truc qu'on attend sans jamais l'avoir rêvé.
Pour Platon, je vais me débrouiller.
Invité- Invité
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